Childrens of Babel

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Childrens of Babel

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    L'histoire de l'emPEUReur Keroz-N (la genèse de l'alliance C.o.B)

    Keroz-N
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    Little-Wings
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    L'histoire de l'emPEUReur Keroz-N (la genèse de l'alliance C.o.B) Empty L'histoire de l'emPEUReur Keroz-N (la genèse de l'alliance C.o.B)

    Message par Keroz-N Sam 29 Nov - 20:15

    C.o.B

    Childrens of Babel


    Babylone (544 ans avant Jésus Christ)

    Dans le palais de l'emPEUReur Keroz-N, des pas déterminés se dirigeaient vers les portes de la salle du thrône.
    L'individu qui les produisait stoppa net sa marche devant ses immenses portes.
    Une seconde après elles s'ouvrirent avec fracas, laissant le passage au sAigneur Peyj, qui avançait à grandes enjambées.
    Arrivé au milieu de la salle il s'arrêta, ouvrit la cape noire argenté qui le recouvrait et dit d'une voix forte:
    "Je demande audience auprès de l'emPEUReur!!"

    Mais seul le silence lui répondit.

    "Encore occupé à nourrir ses maudits sacs à plumes" grommela-t'il, agacé.
    Il s'appréta à répéter son appel d'une voix encore plus forte lorsqu'une autre le coupa net:
    "Je t'ai entendu Peyj, mon cher félin. Et mes chers corbeaux ne sont pas des...sacs à plumes, mais nos futurs compagnons de voyage." lui dit l'emPEUReur.

    "Et le voila qui recommence avec ses élucubrations..." soupira Peyj avant de s'avancer jusque derrière le thrône, là où il avait entendu la voix de Keroz-N.
    Ce n'est qu'arrivé à l'arrière du gigantesque thrône qu'il vit enfin l'emPEUReur.
    Ce dernier était agenouillé devant ses corbeaux et les nourrissait un par un de leur met favoris: des yeux d'esclaves fraichement énucléés.
    Lorsque Keroz-N aperçut Peyj à son tour , il se redressa de toute sa hauteur, révélant sa minceur filiforme que dissimulaient avec peine sa toge d'un blanc nacré et sa longue chevelure d'une blancheur immaculée. Tout en s'approchant du sAigneur Peyj, il jeta négligemment les yeux vers les volatiles noirs qui se précipitèrent, avec force bousculades et croassements, vers le repas ainsi distribué.

    "Te voila enfin, mon cher félin! Ta dernière croisade s'est bien déroulée, jespère!" demanda l'emPEUReur de sa voix de ténor, presque éfféminée.
    "Très bien emPEUReur, merci. Mais j'ai de nouveau soif de conquêtes et faim de richesses!
    Il me faut d'autres terres à conquérir!"
    répondit Peyj avec ferveur.

    L'emPEUReur secoua la tête tout en souriant à son général en chef des armes.
    "Prends garde que cette faim ne te dévore pas, toi, mon cher Peyj..."
    "C'est elle que j'ai dévoré en premier! Maintenant c'est elle qui me guide vers mon destin!"
    "Un destin qui sera à la hauteur de tes ambitions, sois-en certain!" dit Keroz d'un air triomphant.
    "Alors menez-moi au combat!" réclama Peyj, d'un ton presqu'implorant.
    "Mais pour cela tu devra faire preuve de patience avant de..."
    "De la patience?!" l'interrompit Peyj.
    "De la patience alors que les armées du roi Rékrimdius III menacent de nous passer dessus?!" tempêta Peyj.
    "Ne t'inquiète pas de ce roi, Peyj. En ce moment lui et son peuple sont en train de mourrir de la peste noire." ricanna avec plaisir l'emPEUReur.
    "Et les sultans du pays des migales de verre?"
    "Euh, je ne te le recommande pas également, puisqu'ils sont devenus nos alliés" répondit Keroz, presque géné.
    "Comment?! Nos alliés, et depuis quand?!!" fustigea le sAigneur Peyj.
    "Depuis que ces gros porcs nous fournissent 50 de leurs plus belles femmelles, 100 de leurs plus vigoureux esclaves et 100 fois leur poids en or tout les mois." répondit avec convoitise Keroz.
    "Pfff, je préfèrerai chercher tout ça moi-même!" grinça Peyj.
    "Quand un pays est riche, prospère et conciliant il est plus rentable à moyen terme que détruit sur le champs." répondit calmement Keroz avant de reprendre: "Mais quand ils seront dans l'incapacité de payer leur dime tu peux être certain que je ferai appel à tes services..."Dit l'emPEUReur en souriant de toutes ses dents.

    Mais cela ne sembla pas suffir à calmer l'ardeur de Peyj. Aussi resta-t'il silencieux plus par frustration que par dépit.

    L'emPEUReur s'approcha alors et lui prit doucement la tête entre ses mains griffues.
    Et tout en là relevant il lui dit calmement:
    "Le monde nous appartient, Peyj. Et il ne tient qu'à nous de le garder sous notre coupe. Et ce n'est pas en le mettant à feu et à sang sur toute sa surface que nous arriverons à nos fins.
    J'ignore ce qui te ronge pour que ta soif de sang soit aussi insatiable, mais sache que chaque maux à son remède. Crois-moi."
    dit l'emPEUReur, alors qu'il fixait de ses prunelles blanches celles de Peyj.
    Pris d'une panique incontrôlée ce-dernier se dégagea de son emprise tout en hurlant:
    "Non, vous ne savez rien de moi et jamais vous ne le saurez, laissez-moi tranquille avec vos belles paroles!!"
    Et alors que Peyj tournait les talons, Keroz lui ordonna de s'arrêter.
    Curieusement il obtempéra et vit que Keroz lui demandait, d'un geste de la main, de le suivre jusqu'au balcon de la salle du thrône.

    L'immense balcon aurait pu contenir plus de cinquantes personnes mais ils étaient deux à contempler l'édifice qui se dressait à plus de deux kilomètre d'eux. Et même à cette distance on apercevait les nuées de corbeaux qui volaient autour.
    -Tu sais quel est ce batiment, Peyj?
    Etonné par la question, l'intéressé répondit simplement:
    -La tour de Babel, pourquoi une telle question?
    -Je me doute que tu conais son nom mais sais-tu ce qu'elle représente?
    Devant le silence intérogateur de Peyj, Keroz continua:
    "Outre le fait de symboliser notre toute-puissance et de suciter la crainte chez nos ennemis, la Tour de Babel est également la source de notre pouvoir divin."
    "Vois-tu, la Tour de Babel n'a jamais été visitée par aucun humain vivant. Seules leurs âmes peuvent y pénétrer et seulement grace aux corbeaux, que tu méprise tant, qui y transportent l'âme de nos soldats morts jusqu'au jour prochain de leur résurection. Ou plutôt de leur ré-incarnation, devrai-je dire..."
    "Nous somme le peuple élu par le Dieu Marduk, et notre reigne est éternel, à condition que nous lui jurions fidélité pour l'éternité..."
    "Nous avons la vie éternelle devant nous, Peyj. Et quand le temps est avec nous, toute souffrance peut disparaitre, crois-moi."


    Peyj regardait son emPEUReur, les sourcils froncés et un regard incrédule.

    "Tu ne me crois pas? Sache que j'en suis à ma troisième ré-incarnation. Tu n'en a pas encore subit, cette vie qui est tienne étant la première, mais sache qu'en choisissant de me servir tu as eu la bénédiction de la Tour de Babel et de son hote, le Dieu Marduk.
    Midgerius, le Premier SINistre, est déjà mort une fois et est revenu à la vie presqu'un demi-siècle plus tard.
    Tu n'as pas à avoir peur, Peyj. De grandes choses nous attendent dans un avenir que, toi et moi, ne soupçonnons même pas.
    Alors laisse-moi te guider à travers le rideau du temps et je te promet le plus grand des destins!!"



    Malheureusement pour le sAigneur Peyj, celui-ci fut tué d'une flèche en plein coeur seulement 2 ans après avoir eu connaissance qu'il servait un Dieu vivant.
    Et plus de deux-cents ans plus tard il se retrouvait à guerroyer contre le peuple spartiate. Où il connu la mort de nouveau...
    Jusqu'a sa prochaine ré-incarnation...

    Depuis cette époque, lui et l'emPEUReur Keroz se ré-incarnèrent presque automatiquement sous le même ciel.
    Cela faillit se produire au tout début du premier millénaire, mais après que Peyj eu assisté avec dégout à la naissance du Christ, il succomba bêtement à une blessure mortelle lors d'un vol qui tourna mal.
    Et 33 ans plus tard, Keroz contempla avec délectation la crucifiction du fils de Dieu.

    Ils furent surtout de toutes les guerres, parfois même dans des camps opposés où, une fois seulement, ils s'affrontèrent dans un duel fratricide où ce fut Keroz qui l'emporta avec un coup d'estoc fatal; "Sans rancune, vieux frère!" jubila Keroz, alors qu'il retirait son épée de l'abdomen ensanglanté de Peyj.
    Plusieurs siècles plus tard, Peyj eu l'occasion de prendre sa revanche en exécutant lui-même Keroz, alors prisonnier de guerre dans l'un des camps de concentration du régime nazi.
    "Vous savez c'que c'est, chef. Les ordres..." ricana-t'il avant de lui loger une balle entre les deux yeux.

    Vint ensuite la troisième guerre mondiale qui mit le monde à feu et à sang comme jamais auparavent.
    Ils combatirent côte-à-côte pendant cette période affrontant milles morts ensemble et finalement ce fut le souffle d'une bombe à hydrogène qui les emporta de nouveau dans l'autre-monde...

    Vint ensuite la dernière ligne droite.
    L'actuelle:

    An 3588 après Jésus-Christ (de nos jours)

      La date/heure actuelle est Lun 29 Avr - 11:51